Homélie mardi 4 juin 2019

Mardi de la 7ème semaine du temps pascal

Carmel St Joseph (Bruxelles)

Ac 20,17-27 / Ps 67 (68) / Jn 17,1-11a

Je serai plutôt bref ce soir. J’aimerais simplement laisser résonner trois appels que j’entends dans ces lectures.

Premier appel, avec la 1ère lecture et avec Paul : entendre, vivre et entrer toujours plus dans cette confiance que l’Esprit Saint est notre force et notre compagnon pour les épreuves ou les difficulté de tous ordres que nous avons ou que nous aurons à vivre, si nous l’associons…
Deuxième appel, avec le psaume, et lié au premier : bénir le Seigneur. Le bénir car il nous soutient. Et que ce n’est pas qu’une promesse. Il nous soutient et avec lui, nous le savons et c’est le cœur de notre foi, la vie est plus forte que le mal et la mort. Et même que la mort devient un passage dont le Christ nous ouvre les portes…
Le troisième appel, enfin : comme Jésus dans l'évangile, prier pour celles et ceux que le Père nous confie. Et j’ajoute : celles et ceux à qui il nous confie. Le prier, lui demander que tous nous demeurions dans son amour, comme il nous y appelle ces dernières semaines, demeurer dans son amour et dans sa Parole. Et que cela soit témoignage pour d’autres, que nous puissions en rayonner, que ça nous habite et nous rende lumineux et même ressuscitants pour d’autres. Et qu’ainsi nous vivions dès maintenant en vie éternelle.

Qu’est-ce que la vie éternelle ? Jésus vient de nous le redire : c’est de connaître le Père, lui le seul vrai Dieu, et connaître celui qu’il a envoyé, Jésus Christ qui nous révèle le Père et qui promet l’Esprit Saint. Les connaître, les connaître mieux, comprendre qui ils sont, mais surtout, nous le savons bien, vivre une relation particulière, et j’ai envie de dire intime même, avec eux.

Cette vie éternelle est un don que lui Jésus nous fait, c’est lui qui le dit. Alors nous le lui demandons.

Et c’est pour une part le mystère de chaque eucharistie, ce soir encore.