31 Décembre 2020
Il s'agit là du dernier roman de Jean-Christophe Rufin et vraisemblablement du dernier livre que j'aurai lu et fini en 2020 !
Il y a là, en ces pages et ce récit, quelque chose de plaisant. Je ne sais si c'est pareil dans ses autres romans, car de cet auteur je n'ai finalement lu que son livre sur son chemin de St Jacques de Compostelle et son petit roman Le collier rouge que j'avais trouvé lui aussi plaisant (c'est du moins l'impression qu'il m'en reste, et même si c'était dans un tout autre style d'histoire ). Ici c'est le même mot qui me vient ; on passe un bon moment bien agréable.
Les ingrédients sont assez simples : un personnage original, presque sorti d'un autre époque, et qui en joue ; une histoire rocambolesque en forme d'enquête, suite à une intuition qui ne lâche pas notre héros ; et le style qui rend la lecture facile, presque savoureuse, plaisante – oui, c'est bien le mot !
L'histoire ? Notre héros, consul adjoint muté en Azerbaïdjan – une sorte de punition –, et là son arrivée dans une administration en deuil : la femme de l'ambassadeur est décédée accidentellement. Mais les circonstances sont pour le moins un peu étranges, du moins pour notre homme qui va trouver là de quoi s'occuper alors qu'on refuse de lui laisser faire quoi que ce soit de ce qui aurait dû être son travail... A ses côtés, quelques autres personnages tout autant typés que lui, chacun dans leur genre...
Et voilà... De quoi passer de bons petits moments de lecture, au fil des pages et des chapitres. C'est plaisant, détendant. Donc pas désagréable ! Un p'tit cadeau de Noël bien sympa.
--------------
Jean-Christophe Rufin, Le flambeur de la Caspienne, Flammarion, août 2020, 322 pages.