Ceux qui partent

Dans ce roman les personnages se croisent et s’entrecroisent. Les sentiments aussi. Et les questionnements des uns et des autres. Et puis il y a ceux qui arrivent, qui espèrent en cette Amérique qu’ils veulent rejoindre, il y a ceux qui sont déjà là, ceux qui cherchent leurs racines, ceux qui ont peur de les oublier, et il y a ceux, au contraire, qui semblent vouloir tout laisser derrière eux, être vraiment là ?

C’est un beau roman. Au style tout en douceur. En courts chapitres aussi, où l’on est l’un ou l’autre des personnages. Et l’on passe de l’un à l’autre, comme ça, au fil des pages. Il faut suivre, il faut se laisser faire ; ça peut déstabiliser peut être ? En tout cas c’est une belle histoire d’amour et de désir, de quête de soi, aussi, de racines et d’origines. Et de drames, pour certains…

Nous sommes à New-York, notamment sur Ellis Island, et nous sommes en 1910 ; c’est une histoire d’exils et d’aspiration à vivre… et à aimer…

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Jeanne Benameur, Ceux qui partent, Babel, août 2021 (Actes Sud 2019), 327 pages (format poche), 9€20.

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De Jeanne Benameur, retrouvez via ce lien plusieurs invitations à la lecture de plusieurs de ses romans que j’ai lus et  recommandés sur ce blog…