[Microfictions] à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?

J’ai plutôt aimé. Mais c’est à lire tranquilou, pas à pas, ça n’est pas à s’enfiler d’un coup. D’ailleurs ce n’est pas un roman ou un récit mais ce sont des « microfictions », un recueil de brèves nouvelles.

Toutes sont sur ce même « thème » : des personnes qui, pour la plupart, ont ou vont avoir du mal à dormir, ce qui les habite ou qui les préoccupe et va perturber leur sommeil, des souvenirs, des questions, des inquiétudes… Pour d’autres c’est au réveil matinal d’une journée qui vient et qui s’annonce plutôt importante… Et ce sont toutes sortes de vies qui là se disent, un peu…

Entre chacune de ces courtes histoires, entre chacun de ces fragments de vies : quelques mots, une sorte de déclinaison en pointillé de ce que pourrait être toute nuit qui vient, ce qui pourrait la caractériser ou ce qu’on pourrait en attendre… Presqu’un autre texte en soi et à part entière, d’un autre ordre, une sorte de méditation poétique qui s’égrène l’air de rien…

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Gaëlle Josse, à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?, Notabilia, janvier 2024, 217 pages (format poche).

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De Gaëlle Josse j’avais déjà beaucoup aimé son roman La nuit des pères ; j’avais aussi recommandé Ce matin-là – et pour les deux, d’ailleurs, comme ici dans ces « microfictions » : le même style tout en douceur, pour mettre en mots la profondeur de ce qui se joue en chacun des personnages de ces différentes histoires…