Taizé : août 1940 - août 2005 - août 2010

En communion avec les frères de Taizé et tous les jeunes présents ce 14 août sur la colline, ces mots de frère Alois comme une invitation pour chacun :http://www.taize.fr/local/cache-vignettes/L200xH134/1008tz3942-640-9c032.jpg

Dieu d’amour, nous te rendons grâces pour la vie donnée de notre frère Roger, qui nous a quittés voici cinq ans, et qui était arrivé seul dans ce petit village de Taizé il y a soixante-dix ans.
 
Il cherchait ardemment à vivre de ta confiance et à dire ta bonté infinie pour chaque être humain, croyant ou non croyant : toi, le Dieu vivant, qui ne condamnes pas, qui n’exclus personne de ton amour.
 
Dans cette confiance, tu lui as donné de trouver la source de la joie et de la paix : la paix du cœur qui a fait de lui un créateur de paix entre les humains.
 
A l’image de Jean-Baptiste, il ne voulait que préparer les chemins de ton Christ, réunir ton peuple et dire à tous : « Dieu est tout proche de vous. »
 
Se tourner vers toi, Dieu d’amour, et être proche des plus pauvres étaient pour lui inséparables. Soulager des souffrances, accueillir, accueillir les jeunes en particulier, écouter pour tout comprendre de l’autre : là était la voie que tu lui as ouverte pour marcher à la suite du Christ Jésus et pour être à l’écoute de l’Esprit Saint.
 
Pauvre et vulnérable qu’il était lui-même, selon ses propres expressions, de toutes ses forces il a choisi d’aimer.
 
Il a aimé ton Église qui rassemble les croyants dans une seule communion bien au-delà de toutes les frontières politiques, sociales ou culturelles. Elle était pour lui le signe d’espérance d’une humanité réconciliée.
 
Nous te remercions de pouvoir faire mémoire de lui avec toute l’Église. Les paroles du pape Benoît nous vont droit au cœur quand il écrit : « Que son témoignage d’un œcuménisme de la sainteté nous inspire dans notre marche vers l’unité. » Les patriarches de Constantinople et de Moscou, l’archevêque de Canterbury, les responsables luthériens et réformés, et tant d’autres, se joignent à nous pour te dire notre reconnaissance.
 
Donne-nous à tous de poursuivre de tout notre cœur ce que frère Roger a commencé. Comme lui, nous voudrions vivre de l’amitié du Christ, en mettant en pratique, sans attendre, ne serait-ce qu’une seule parole de l’Évangile.
 
Dans la communion de toute l’Église à travers le monde, et avec ceux qui nous ont précédés dans la foi, depuis les apôtres et Marie, nous te louons et nous chantons :
 
« Jésus le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler. Jésus le Christ, lumière intérieure, donne-moi d’accueillir ton amour ».

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