Henri

Henri

Il s'appelle Henri, il aime ses pigeons (oui oui !), il vient de perdre Rita, sa femme. Ensemble ils tenaient un petit resto où elle était aimée des clients. La vie était-elle facile entre eux deux ? Pas si simple... Les années qui ont passé, le travail qui est fatiguant, et son fichu caractère à lui...

Le voilà veuf, mal entouré par ses deux amis dont les réflexions en dessous de la ceinture ne sont pas des plus spirituelles ni des plus fines... L'alcool n'aidant pas...

Pour arriver à faire tourner le restaurant, la fille d'Henri fait appel à Rosette, une jeune femme handicapée (mentale), un des "papillons blancs" de la commune. Rosette va faire tout ce qu'elle peut pour bien faire.

C'est l'histoire (un peu lente... car belge ?) de deux personnes fragiles qui se rencontrent et se relèveraient presque l'une l'autre, en tout cas qui vont finir, petit à petit, par trouver ou retrouver un peu goût à la vie... même si ça ne se finit pas forcément comme cela aurait pu... C'est l'histoire compliquée de leur affectivité et leur amitié (sans jamais tomber dans les facilités habituelles de notre époque que je craignais voir arriver). C'est bien vu, c'est touchant par moments.

C'est signé Yolande Moreau qu'on aimerait bien voir un peu plus que les quelques minutes du repas de familles d'après-funérailles où elle joue le rôle de la tante qui a tout bien prévu...

La bande annonce, c'est par ici...

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