Nos étoiles contraires

Nos étoiles contraires

Je sors bouleversé du cinéma. Un très beau film, d'après le roman de John Green. Bon, il est vrai que la version française est franchement mal doublée (et c'est dommage), il est vrai aussi que c'est par moment très "américain" et surtout parfois un peu "lourd" plus que drôle, mais c'est beau. Beau et terrible en même temps...

C'est une belle histoire d'amour qui parle de souffrance et de mort. La souffrance et la mort qui sont en fait de toute vie. Une belle histoire d'amour qui parle - du coup ou tout autant ou de ce fait là - de la vie. Pas dans sa durée rêvée ou espérée mais dans sa qualité à trouver et à recevoir. Un histoire qui pose du coup la question du sens de la vie, au sens de ce qui est de l'ordre de ce qui rend vivant au coeur de ce qui est donné à vivre ou qui est à traverser. Avec, au passage, la question de Dieu, un peu ; et même celle de la vie éternelle.

C'est dur, car on la voudrait belle et longue cette vie, pour ces deux jeunes que le cancer assaille et cloue parfois au sol. On la découvre belle et intense quand même, leur vie, dans ce qu'ils se donnent de vivre, au coeur de leur souffrance et de leurs questionnements, au coeur de leur soif de vivre, une vie qui a du prix et du poids dans ce qu'elle est une vie reçue où l'on se découvre aimé et aimant.

C'est dur, c'est triste, mais c'est parfois drôle aussi. Et c'est beau, bien que bouleversant.

Je crois que ça me donne envie de rendre grâce pour ce que je reçois dans ma petite vie, rendre grâce pour ceux qui m'aiment, famille, proches et amis, ceux qui m'ont donné de goûter à la vie, d'y croire, d'y découvrir quelque chose de l'ordre d'un sens...

La bande annonce...

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