5 Août 2016
Ce polar est déroutant et captivant. J'ai eu du mal à m'en extraire, je voulais avancer, connaître la suite et la fin ! Mais il est déroutant : quand le dénouement est apparu alors je n'y comprenais plus rien ; ou plutôt c'était à la fois imprévisible et en fait tellement logique, improbable et évident. Oui oui, vous avez bien lu, c'est exactement ce qui m'est venu en tête !
Nous sommes dans le petit village de Giverny, dans l'Eure (en Normandie), dans ce bourg où des centaines de touristes affluent chaque jour pour visiter la maison de Claude Monet et son jardin et pour voir son étang aux Nymphéas. Un lieu magnifique que je visitais il y a quelques jours. C'est là que j'ai d'ailleurs acheté ce roman dont je ne connaissais pas l'auteur si ce n'est que des amis et paroissiens m'en avaient parlé et me l'avait conseillé il y a une quinzaine de jours !
Nous sommes donc à Giverny, en 2010, et nous suivons l'enquête du meurtre d'un des habitants. Plusieurs en fait. Nous sommes dans la peau de cette vieille femme qui fait partie du décor car elle est là depuis toujours et qui nous raconte ce qu'elle voit, comment les choses avancent et piétinent. Avec elles il y a Stéphanie, l'institutrice, et la petite Fanette. Trois femmes qui gravitent autour de ce meurtre et se croisent dans cette enquête et cette histoire à rebondissements.
C'est très bien mené et très bien vu. En plus c'est très documenté sur la vie de Monet, du village, des toiles du maître, et c'est passionnant de ce point de vue là ! Encore plus je pense quand on a sillonné les lieux et qu'on s'y promène avec les personnages.
Je ne connaissais pas cet auteur, Michel Bussi. Il a reçu 5 prix de littérature policière pour ce roman là. J'en lirai d'autres de lui, c'est sûr !
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Michel Bussi, Nymphéas noirs, Pocket, 2013 (Presses de la Cité, 2011), 493 pages (format poche).