14 Février 2017
Les mots qui me sont venu en sortant d'avoir vu ce film étaient les suivants, qui disent bien l'émotion qui m'a traversé : époustouflant... sublime... magnifique... mais terrible aussi, dur...
Nous sommes au 17ème siècle, au Japon, en pleines persécutions contre les chrétiens. Deux jeunes jésuites portugais veulent retrouver trace de celui qui fut leur professeur et à qui ils doivent tant, le Padre Ferreira, missionnaire là-bas. Mais on est sans nouvelles de lui sauf à avoir entendu dire qu'il aurait préféré sauver sa vie en reniant sa foi.
Ils ne peuvent et ne veulent le croire. Ils vont prendre la route, au risque de leur vie et de celle de ces chrétiens qu'ils rencontreront. Ils vont voir et vivre la désolation... Ils découvrent aussi des villages avec des communautés chrétiennes qui ont appris à se cacher pour survivre et à nourrir leur foi sans prêtres, en attente des sacrements qui referont plus tard leurs forces.
Un film traversé de multiples questions : celle de la foi et du doute, celle de la souffrance et du silence de Dieu, celle de la prière et de l'espérance, celle de la question du mal et du pardon et même de la rédemption... Un film qui laisse sans voix, face au mystère...
En tout cas un film magnifique ; terrible mais magnifique. Et en plus, du très beau cinéma... Merci Martin Scorsese. Et merci Andrew Garfield (pour son rôle et son interprétation du jeune Padre Sebastião).