Song to song

 

Une fois encore Terrence Malick est... déroutant... en même temps que c'est... éblouissant...

Ce film nous parle (une fois encore) d'amour. Ou plutôt de désir et de sexualité au coeur du besoin d'aimer et d'être aimé... Et il y est question de quête d'identité mais aussi de peurs (de soi). Un des personnages se demandera d'ailleurs, vers le dernier tiers du film : “Comment savoir quand on se ment à soi-même ?”...

Ils sont trois personnages principaux, elle (Faye) et eux (BV et Cook) ; plus celles et ceux qui vont croiser leur quête de soi et leurs désirs... Elle tombe amoureuse de BV, ce musicien rock, alors qu'elle travaille comme réceptionniste pour Cook, qui va devenir le producteur de l'artiste. Il va l'aider comme elle aurait voulu être reconnue et lancée (car elle est musicienne aussi). Des vies qui se mettent en mot et se dévoilent, petit à petit, au fil des scènes qui se juxtaposent, des visages qui s'exposent, des pensées intérieures qui se disent en voix off et des souvenirs qui passent...

On pourra trouver cela décousu, c'est vrai ; l'histoire, les dialogues minimalistes, les styles musicaux  (avec une très belle bande son), les prises de vues et notamment ces visages filmés de très près. Oui, mais c'est magnifique... Lent mais magnifique.

Ils se croisent, ils s'aiment, ils se font mal et se trompent, ils se quittent et se perdent, ils se cherchent et peut-être se (re)trouvent...

C'est du très beau cinéma. Avec un superbe casting : Rooney Mara, Ryan Gosling et Mickael Fassbender, plus Nathalie Portman et Cate Blanchett. Certes, c'est déconcertant cette façon de raconter et de dévoiler, et c'est lent, imprévisible par moments ; mais c'est sublime. Je trouve...

La bande annonce...

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