14 Avril 2019
On me l’avait conseillé et franchement je ne suis pas déçu. Époustouflant ! Vraiment.
Pour être plus précis, les trois mots qui me venaient en sortant du cinéma étaient : époustouflant, bien qu’oppressant, mais franchement bluffant ! Et un quatrième, après coup : flippant...
Epoustouflant, le scénario, qui nous plonge au cœur de la vie d’un sous-marin de guerre et d’une quasi guerre nucléaire qu’il vaudrait mieux éviter (c’est vraiment flippant, quand on y pense)... Époustouflant ce jeune homme surnommé par son capitaine « l’oreille d’or » dont la mission est d’écouter, d’entendre et d’authentifier. Car dans un sous-marin, on ne voit rien, ou plutôt, pourrait-on dire, les yeux de l’équipage ce sont ses oreilles à lui. Epoustouflant encore de suspens, jusqu’au bout.
C’est cela qui rendrait le film oppressant. Ce suspens au cœur d’une vie qui elle-même a un côté oppressant, enfermés qu’ils sont dans un espace si réduit, pour plusieurs semaines ou mois...
Epoustouflant, donc, bien qu’oppressant, d’un suspens total, pour un film vraiment bluffant. Vraiment. Très bien interprété, avec une très belle distribution ; très beau, avec une belle photographie ; très bien mené. Superbe.
Mais flippant... Savoir que ce risque nucléaire, pour de vrai existe, nous concerne, nous menace... Terrible...
Une mention spéciale pour celui qui est pour moi le héros, « l’oreille d’or », François Civil, très convainquant et très bon dans son rôle, que je ne crois pas avoir déjà vu ou remarqué avant. Et au réalisateur, Antonin Baudry. Avec eux, Reda Kateb (qui me réconcilie ici avec lui), Omar Sy (pas mal du tout dans son rôle différent de ceux de d’habitude) et Mathieu Kassovitz. Merci à eux tous pour ce bon moment de cinéma, malgré tout.