En fanfare

En fanfare

J’ai beaucoup aimé ce film. Un vrai bon moment. Même si c’est en fait assez triste, mais plein de moments drôles aussi. On ne cesse de passer du rire aux larmes – moi en tout cas ! En plus le scénario est bien ficelé, je trouve très réussi. Sans même parler des deux acteurs principaux ni même de la bande-son, magnifique.

Pierre Lavernhe joue le rôle de Thibaut Desormeaux, chef d'orchestre de renommée internationale. Et il est franchement bluffant dans son jeu, on s’y croirait. Il est vraiment crédible dans sa gestuelle, ses conseils, sa direction. Comme lorsqu’il joue du piano d’ailleurs – et c’est bien lui qui joue.

Quand le film commence, il dirige son orchestre et là il fait un malaise, en pleine répétition. La nouvelle tombera vite : il est atteint d’une leucémie, il lui faut un don de moelle osseuse. Et très vite c’est l’autre mauvaise nouvelle : sa soeur Rose n’est pas compatible pour le don, et pour cause : ce n’est pas sa soeur ; il découvre qu’il a été adopté. La nouvelle suivante ce sera l’existence ignorée d’un frère, Jimmy – très bien interprété par Pierre Lottin. Jimmy vit dans le Nord, et ils n’ont rien en commun, ou pas grand chose si ce n’est en fait la musique. Mais là, ce n’est ni la musique classique ni les grandes salles de concert, c’est l’harmonie municipale...

C’est une très belle histoire, pour un beau film que nous offre-là Emmanuel Courcol. Il dure deux heures, mais aucun sentiment de longueur, c’est bien mené, bien construit, et on a de la surprise jusqu’au bout. Vraiment un bon moment. Vraiment. Pour moi en tout cas.

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