Boîte noire

 

Je suis sorti assez impressionné par le scénario et par la prestation de Pierre Niney dans ce film qui ne manque pas, au final, de suspens... Par la qualité de la photographie aussi, mais surtout le scénario et Pierre Niney !

Assez impressionné par le scénario, oui, car c'est vraiment bien construit, avec finalement son lot de rebondissements, et cet acharnement du héros à trouver ce qu'il pressent... Assez impressionné, donc, même si après coup je me suis demandé s'il n'y avait pas une faille – au moins – dans le scénario, un truc qui cloche pour que ça marche, mais évidemment je ne peux vous le dire là sans quoi vous aller en savoir trop pour pouvoir aller voir ce film...

Pierre Niney joue Mathieu Vasseur, jeune technicien au BEA où il est enquêteur sur des crashs aériens. Il a l'oreille, il entend tout. Trop, même. Et ça peut virer pour lui à l'obsession...

Il se retrouve enquêteur en chef sur une affaire de haute importance, le crash d'un avion reliant Dubaï à Paris avec 300 personnes à son bord. Tous vont mourir... Attaque terroriste ? Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Tout cela va l'obséder, d'autant que le fameuse boîte noire est de bien mauvaise qualité sonore. Pourrait-il aller trop loin et vouloir faire dire à cette boîte ce que lui pressent, voire ce qu'il semble vouloir entendre, et pour cela sur-interpréter ?

Mathieu Vasseur est en plus marié à Noémie (Lou de Laâge) qui, elle, travaille dans la sécurité aérienne et dont la carrière très prometteuse pourrait être entachée par des hypothèses hasardeuses de Mathieu sur cette affaire. Car vraiment ça tourne pour lui à l'obsession...

Pierre Niney est – je trouve – magistral dans son rôle. Il nous entraîne avec lui. Lentement d'abord, puis le rythme s'accélère et tout va s'affoler. Jusqu'à l'inéluctable...

Un film de Yann Gozlan, où l'on croise aussi André Dussolier, mais également Olivier Rabourdin (notamment fr. Christophe de Tibhirine dans Des hommes et des dieux) et Olivier Pouderoux.

Pierre Niney m'avait aussi fortement impressionné dans Sauver ou périr ainsi que dans Un homme idéal (lui aussi de Yann Gozlan) ou encore Frantz ou La promesse de l'aube – pour ne citer que ceux-ci et vous inviter à lire ce que j'en écrivais alors mais surtout à les voir...

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