The Fabelmans

 

J'ai beaucoup-beaucoup-beaucoup aimé ce film. Beaucoup. C'est superbe. Un petit bijou – qui dure quand même 2h30 ! Avec beaucoup d'émotions, une musique magnifique – notamment du piano – et une superbe photographie. Un très beau Spielberg.

C'est l'histoire du jeune Sammy Fabelman et de sa famille. Son père est un génie de l'informatique, sa mère est une pianiste qui aurait pu faire carrière, et lui, il va découvrir le cinéma, se passionner et se mettre à filmer leur vie de famille. Et c'est parti. Avec sa caméra il va apprendre à monter une histoire, à trouver des trucs qui permettent l'un ou l'autre effet spéciaux, à faire passer des émotions aussi, et à voir au-delà de l'immédiatement visible. Y compris ce qu'il n'aurait peut-être pas voulu découvrir qui va bouleverser leur histoire familiale.

Et là d'ailleurs, sans trop en dire, au milieu du film ou quasi : une scène magnifique. Bouleversante. Sammy visionne un film qu'il est en train de monter à la demande de son père, pour consoler sa mère qui vient de perdre la sienne. Elle est au piano dans la pièce d'à côté. Il visionne. Des souvenirs de vacances, au camping. Le temps est comme suspendu. C'est d'une rare beauté. Qui se rejouera pour nous un peu plus tard quand il partagera à sa mère cette partie du film qu'il a gardée pour lui, cette part de son histoire qu'il n'a pu dévoiler... C'est magnifique...

J'ai lu que c'est pour en partie son histoire personnelle et professionnelle que Steven Spielberg nous partage là. Et vous l'aurez compris : j'ai beaucoup aimé. Je trouve très réussi. Du grand art. Du beau cinéma. Du très beau Spielberg. Et en plus un film qui fait du bien, on en sort heureux – moi en tout cas ! Heureux et ému. Impressionné aussi de ce que ce film a pu provoquer en moi de rires comme de larmes... Une vie qui se dit et se dévoile, avec sa part blessée comme ses joies...

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