Dune 2/

Vu ! Et bien content. Même si je me demande si je n’ai pas préféré le premier volet. Certes il y a plus d’histoire ici, des rebondissements, là où la première partie plantait le décors et les personnages. Ici on est cette fois dans le feu de l’action, et c’est grandiose, plus contrasté aussi au regard des différentes factions que nous suivons et qui vont se croiser. Mais c’est long, notamment le dernier tiers – mais j’y reviens en finale de ce post.

On en sort en en ayant pris plein les yeux, plein les oreilles aussi avec cette bande-son de Hans Zimmer que je trouve vraiment réussie. On en sort en se demandant quand sortira le troisième volet qui semble assez clairement s’annoncer en finale de celui-ci – du moins on ne peut pas en rester là ! Ceci étant, je ne connais pas le roman, je ne sais donc comment c’est censé se finir, et il me semble avoir lu que ça fait en plus partie d’un cycle...

Timothée Chalamet est très bon, comme dans la première partie, et l'on croise ici Léa Seydoux, on retrouve aussi Charlotte Rampling et Javier Bardem.

Ce qui m’a frappé dans ce volet-là c’est la multiplicité des références et allusions religieuses et notamment chrétiennes et bibliques, messianiques aussi. Je ne sais comment les gens reçoivent tout cela mais c’est assez frappant – et on pourrait se demander si ce n’est pas presque trop par moments ; mais ça va bien avec le scénario et avec l’histoire, si Paul Atréides (Timothée Chalamet) est ce prophète, ce messie attendu que certains reconnaissent, que d’autres contestent, et qui va advenir petit à petit à celui qu’il doit être...

Arès, ce qui est étonnant et encore plus présent que dans le premier volet, c’est la place des femmes, combien c’est elles qui guident tout, laissant croire aux hommes qu’ils ont le pouvoir, combien tout est manipulé par derrière et dans une vision longue du temps et du monde. Je ne sais ce qu’il faut là entendre comme parabole de notre monde, mais ça m’a frappé.

Qu’en dire de plus ? Je ne sais. C’est en tout cas du beau spectacle, mais ça vous l’avez déjà compris... et même s’il y a quelques longueurs peut-être, comme je l’ai déjà dit – plusieurs fois j'ai notamment cru la fin toute proche, qui appellerait une troisième volet, et là ça repartait, ça se relançait... jusqu’à la vraie scène finale... et le spectateur qui reste suspendu à ce qui s’annonce... A suivre donc !