J’ai aimé ce roman. Tout simple, sans prétention, mais réussi, agréable à lire. J’aime d’ailleurs cet auteur, et j’ai déjà présenté plusieurs de ses romans sur ce blog : il « croque » et raconte la vie, telle qu’elle est, avec nos questions, notre quête de bonheur, nos ambivalences, nos drames, nos joies simples aussi…
Ici c’est l’histoire d’Alex, jeune étudiant fauché qui galère un peu. Et qui décide de donner quelques cours particuliers et de faire un peu de baby-sitting pour arriver à boucler ses fins de moi. Et il va ainsi rencontrer Mélanie, Marc, Irina et d’autres. Et puis il y a son ami Bastien, il y a aussi Marion et leur désir amoureux…
Tous se cherchent, d’une façon ou d’une autre. Et c’est beau, dans ces méandres qui sont les leurs, dans leurs liens aussi, et leurs questionnements.
Il y a également Catherine, sa mère, et ce père absent qui est parti tôt…
La question de fond est finalement celle de ce qui donne sens à nos vies, de comment on avance en balbutiant. De qu’est-ce qui peut nous rendre vivant, alors qu’il faut vivre un jour après l’autre et essayer de s’en sortir… avec plus ou moins de succès ou de facilité… Vivre, oui… non pas subir, mais vivre… et là aimer, apprendre à aimer, se laisser aimer… et trouver sens aux jours… tout simplement…
C’est plein d’humanité tout ça…
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Jean-Philippe Blondel, Le baby-sitter, Pocket, janvier 2017 (Buchet/Chastel 2010), 247 pages (format poche), 6€95.