Freud, la dernière confession

Freud, la dernière confession

Ce film est vraiment intéressant. Et c’est très bien interprété : Anthony Hopkins, dans le rôle de Freud, et Matthew Goode, dans celui de Jack C.S. Lewis. Après, j’ai aimé mais sans plus quand même... je me suis demandé si ça n’était pas une peu « caricatural » dans les prises de positions de l’un contre l’autre, dans ces deux visions du monde qui là se disent, sans doute de façon un peu simplifiée – c’est en tout cas une question.

En tout cas c’est donc l’histoire d’une rencontre hypothétique, à Londres, entre le vieux Sigmund Freud au soir de sa vie, et le jeune professeur d’Oxford, suite à la publication d'un livre de ce dernier. Et il va être là question de foi ou de non-croyance en Dieu, la question aussi du mal et de la souffrance, mais encore de la mort et nos peurs face à celle-ci. Le tout avec les souvenirs qui hantent l’un et l’autre : famille, guerre, traumatismes...

Le film aborde également les liens complexes entre Anna Freud et son père ; là aussi, sont-ils « réels » dans le récit qui en est fait, ou les choses sont-elles « exagérées », je ne saurai dire.

Ceci étant, ça donne un film que j’ai trouvé cinématographiquement réussi et quand même vraiment intéressant quant à ce dialogue entre foi et psychanalyse, et ce que croire veut dire aussi, y compris en terme de questionnements. Intéressant, oui ; et très bien joué – si je puis le redire !

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