3 Octobre 2013
Je viens de le finir. Une victoire. Plus de 700 pages, je ne sais combien de personnages en de nombreux chapitres...
C'est le dernier roman d'Eric-Emmanuel Schmitt. Je ne sais si j'ai aimé ou non... Etrange, me direz-vous... Oui... et non...
C'est l'histoire d'un quartier, de ses rencontres humaines et de ses amitiés, de ses aventures amoureuses, de ses tromperies, de ses pauvretés affectives... Beaucoup trop à mon avis pour ce quartier qui semble résumer à lui seul toutes les misères humaines quant au sexe et à la vie en couple, sous toutes ses formes...
C'est à la fois trop long et passionnant, cousu d'avance et déroutant... Etrange...
Le plus dur pour moi fut la lenteur du premier tiers voire de la première moitié. Toutes ces pages pour planter le décors, raconter les divers protagonistes et leur réaction à cette lettre anonyme qu'ils reçoivent tous...
Trop lent, virant trop au catalogue des pratiques sexuelles de notre monde en recherche de sens et de plaisirs divers et variés ; et en même temps pas si mal... Comme quoi... Bizarre... ?!
En tout cas je viens de le finir, une quasi victoire !
Eric-Emmanuel Schmitt, Les perroquets de la place d'Arezzo, Albin Michel, juillet 2013, 730 pages (24,90 euros).