Vivre vite

Vivre vite

Son dernier film s'appelait La fureur de vivre. C'était tout lui, disent ces pages. Vraiment. Son nom ? James Dean. Jimmy. L'enfant qui grandit trop vite à la mort de sa mère et quand son père le laissa à son oncle et sa tante. L'enfant qui se découvrit une passion et plus encore un talent pour le théâtre. Ce jeune homme qui ne savait pas trop y faire en amour et qui ne savait pas trop d'ailleurs avec qui, être paradoxal, blessé, passant des hommes aux femmes, fasciné par les uns et admiré par les autres. Il vécut vite ce jeune homme qui aimait justement la vitesse, celle des motos et des voitures. Une vie qui fut brève mais qui marqua ceux qui le croisèrent. Et au-delà.

Philippe Besson nous livre là un petit roman fort sympathique, écrit en petits chapitres qui s'enchainent rapidement et qui sont chacun le regard d'un personnage qui croise la vie de Jimmy. Ce n'est pas du grand roman mais l'auteur nous offre là des pages agréables qui explorent ses thèmes habituels et qui nous font entrer dans la vie de celui qui marqua le cinéma en trois films et un accident de voiture. C'était il y a près de 60 ans maintenant.

Philippe Besson, Vivre vite, Juilliard, janvier 2015, 238 pages (18 €).

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