Un garçon d'Italie

 

Comme me l'écrivait l'ami qui m'a offert ce roman de Philippe Besson, “La vie est  souvent une question d'équilibre...” Ce dont il est question en ce récit. Equilibre et subtiles déséquilibres qui pourraient tout faire basculer de ce que nous consentons à dévoiler de nous-mêmes ou à cacher...

Il y a Luca, premier narrateur de ces pages. A ses côtés, sa compagne Anna. Et de l'autre, son ami Leo. Seul Luca relie ce dernier à celle-ci. Elle ne connaît pas son existence à lui – qui est-il d'ailleurs ? Et lui, Leo, ne “connaît” Anna que par des photos et ce que Luca lui en a dit...

Luca vient de mourir. A 29 ans... Et c'est son histoire qu'il nous raconte. Ou plutôt que tous les trois nous dévoilent au fil de ce qu'ils se souviennent, de ce qu'ils apprennent aussi, et de l'enquête qui doit établir ce qui a pu se passer. C'est leur histoire et ce qui vient d'arriver qui va se mettre en mots et se découvrir petit à petit au fil des pages, qui se tisse de l'un à l'autre, méthodiquement et patiemment...

C'est l'histoire d'un garçon aimé, à Florence en Italie. L'histoire d'une vie en équilibre(s), avec cette question centrale, en plein milieu du roman d'ailleurs : “Vous avez déjà dit toute la vérité, vous ?” (p.102)... A laquelle on peut ajouter celle-ci : “A quel moment commence la trahison ?” (p. 104)...

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Philippe Besson, Un garçon d'Italie, 10|18, 2010 (Julliard, 2003), 221 pages (réédition 2019 / format poche).

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