Seuls les malades guérissent

Seuls les malades guérissent

C’est ce titre qui m’aura tout d’abord attiré à regarder de quoi pouvaient parler ces pages – même s’il faudra attendre la toute fin du livre en ses dernières lignes pour le comprendre pleinement. Puis de voir qu’il s’agissait là d’une sorte de lecture spirituelle et un peu libre du récit des pèlerins d’Emmaüs (en Lc 24) – l’évangile de mon ordination presbytérale.

C’est très beau. À la fois très simple et pourtant assez profond. Sur la foi, la foi en actes, une foi incarnée. Et sur la question du sens de la vie, et de la place du doute et de la foi, notamment quand elle se fait expérience douloureuse ou difficile…

Il est question d’aimer, de croire, de vivre, de se donner. Et il est question de suivre le Christ en rencontrant et se laissant rencontrer par celui qui croise mon chemin. Car il est question de la vie comme relations et comme rencontres. Y compris avec soi-même et sa propre histoire. Et donc d’acceptation de son humanité jusqu’en ses fragilités.

Il est encore question en ces pages d’eucharistie et de présence du Christ. De manque et de faims… Et de salut, de pardon, de résurrection…

J’ai trouvé très beau. Même si je me suis dit en même temps que c’était presqu’un peu « rapide »… Des pages qu’on a pourtant envie de savourer et donc des pages dont on se dit qu’il faudra pour cela les revisiter, les goûter de nouveau, les relire patiemment…

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Luigi Maria Epicoco, Seuls les malades guérissent. L’expérience d’une foi incarnée, Salvator, mars 2022, 117 pages, 14€.

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