Celle que je suis

Celle que je suis

Valentine vit paisiblement avec son fils Nathan et son mari. Paisiblement sauf quelques disputes qui se font parfois entendre. Mais toujours elle essaye de masquer. Pour Nathan déjà, et pour qu’autour d’eux on ne se pose pas de questions.

Valentine semble vivre paisiblement avec son fils et son mari. Mais que sait-on vraiment de ce qui se passe chez nos voisins ? Et si on pressent un problème ou l’autre, que peut-on en dire ou que faire ? 

Valentine semblait vivre paisiblement, jusqu’à l’arrivée de ce couple, sur le même palier, Suzette et Guy, des retraités charmants qui vont peu à peu se lier d’amitié avec elle et avec Nathan. Mais n’est-ce pas dangereux pour Valentine qui avait appris à tenir de subtils équilibres ?

Valentine aurait voulu vivre paisiblement. Avec Nathan qu’elle aime plus que tout et qu’elle veut protéger. Avec Daniel également, qui lui donna de croire qu’on pouvait l’aimer elle aussi. Mais la réalité est bien plus violente et terrible…

C’est un roman coup de poing que celui-ci. Où le récit alterne avec le journal intime que tient Valentine.

Un roman coup de poing que j’ai trouvé époustouflant. Où tout va en s’accélérant. Le dernier tiers notamment, où je ne pouvais refermer ces pages. C’est poignant et terrible. Violent. Une histoire qui nous parle de l’enfermement dans lequel vous met la peur de l’autre et de la crise à venir, et de l’emprise qui l’accompagne et y conduit. Terrible…

En France on recenserait plus de 220 000 victimes de violences conjugales pan an. Ce récit voudrait nous faire prendre conscience de l’horreur vécue. L’auteure a pour cela recueilli beaucoup de témoignages, nous dit-elle en fin de livre. Et le résultat est bouleversant.

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Claire Norton, Celle que je suis, Pocket, février 2023 (Robert Laffont, 2021), 398 pages (format poche).

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