The staircase

The staircase

Colin Firth est magistral dans cette série en 8 épisodes que j’ai trouvée excellente. Il incarne Michaël Peterson, écrivain, qui sort de plusieurs semaines ou mois de campagne pour le poste de maire de sa ville. Tout commence par sa voix, un appel téléphonique : sa femme Kathleen est en train de mourir, il demande aux secours de venir de toute urgence, c’est un accident, elle est visiblement tombé dans les escaliers et se vide de son sang.

C’est l’histoire de l’enquête qui va suivre et du procès. Car très vite Michaël se retrouve accusé du meurtre de sa femme. Sa vie est complexe, il a quelques zones d’ombres. Et si sa famille va se ranger de son côté, la famille de Kathleen va, elle, engager le combat au regard de ce que révèlera l'autopsie.

C’est aussi l’histoire de la série-documentaire qu’ils vont accepter de tourner et qui va les accompagner tout au long de la procédure et de la terrible bataille judiciaire qui durera 16 ans : enquête, procès, et les suites à tout cela. C'est là, lié à ce tournage, qu’on va retrouver Juliette Binoche aux côtés de Colin Firth – elle devient un des personnages importants de la seconde moitié de cette série (les 4 derniers épisodes).

J’ai trouvé cette série excellente dans ce qu’elle nous fait vivre : suspens et émotions, rebondissements, questions qui resteront non résolues, complexité de la personnalité de l’accusé comme des rapports familiaux et de leur histoire – famille recomposée et non quelques sans zones d’ombres d’ailleurs. Et j’ai aimé comment le scénario est monté, le jeu entre le réel et la mise en documentaire de ce réel, mais aussi les passages entre le présent de ce réel et les derniers jours de la vie de Kathleen, les jeux de montage avec le passé. J’ai aimé combien passent les émotions des uns et des autres, et surtout l’interprétation de Colin Firth, à la fois tellement vulnérable et pourtant si froid par moments, violent parfois aussi, mais qui clame haut et fort son innocence et combien il aimait sa femme – mais c’est sans compter les mensonges qui desserviront pour une part sa défense et qui disent la complexité voire l’ambivalence du personnage...

Je recommande donc, vous l’aurez compris ; et vous l’avez compris aussi : j’ai beaucoup aimé, j’ai trouvé vraiment très réussi. Et s’il fallait ajouter un élément qui n’est pas sans importance : c’est inspiré d’une histoire vraie. Mais je n’en dis pas plus, allez voir... Et si besoin, faites-vous une première idée avec le bande annonce...

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