2 Mars 2024
La sortie en librairies d’un nouveau Joël Dicker est toujours pour moi un petit événement littéraire depuis ma lecture de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert – en plus le précédent et dernier en date c’était il y a déjà deux ans !
Ce nouveau roman, comme les autres, a été pour un bon moment de lecture, encore. Et c’est là encore plutôt bien écrit mais surtout très bien construit encore et vraiment « ciselé » – un très bon scénario, même si c’est quand même un peu toujours le même procédé avec une histoire du passé qui ressurgit et qui vient bouleverser le présent ; et nous voilà au cœur d’une sorte de puzzle à reconstituer.
Les choses se mettent progressivement en place et tout va s’accélérer dans le dernier tiers du livre, y compris les retours dans le passé de plus en plus serrés – presqu’à nous en donner le tournis ! Et dans ce roman-là ce n’est pas une affaire de meurtre en apparence résolu qui refait surface, mais des secrets bien gardés, et leur lot de mensonges pour que les apparences restent sauves – et pour cause…
Mais voilà… Comme on le lira au détour d’un souvenir raconté (p. 94) : « les concours de circonstances sont drapés d’apparences. Et il faut se méfier des apparences »… Et de fait… s’ils avaient su…
Nous sommes à Genève, dans le milieu des affaires et de la finance. Un homme surveille une femme et sa famille… et un braquage se prépare…
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Joël Dicker, Un Animal Sauvage, Éditions Rosie&Wolfe, février 2024, 398 pages, 23€.