12 Juillet 2024
Encore un roman de Jeanne Benameur qui ne m’aura pas laissé indifférent, qui m’aura lui aussi touché. La tempête d’une vie qui va finalement arriver à se mettre en mots. Non sans provoquer une autre vague, pour celle qui va recevoir ce récit…
Lea est danseuse. C’est par le corps qu’elle peut se tenir présente au monde. Le corps en mouvement. Lea aime Bruno qui lui est peintre et pour qui il faudrait tenir la pose – l’inverse du mouvement…
Le récit est entrecoupé de « tableaux », notamment de scènes du passé, à Naples, pendant la guerre. L’histoire de Romilda. Histoire terrible qu’elle aura tue si longtemps. Jusqu’à ce que ça s’impose à elle : parler, raconter, que Lea sache tout – ou presque…
Lea va sentir que quelque chose vient, qu’un point de bascule va se jouer là. Qu’elle doit rejoindre sa vieille mère. Il le faut… Même si c’est la tempête…
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Jeanne Benameur, Laver les ombres, Babel, août 2010 (Actes Sud, 2008), 157 pages, 7€10.