The Apprentice

The Apprentice

Ce film d’Ali Abbasi est intéressant. Plus intéressant d’ailleurs que réussi, cinématographiquement parlant. Même si, j’avoue, Sebastian Stan est plutôt excellent dans le rôle de Donald Trump, tout comme Jeremy Strong dans celui de son mentor et avocat Roy Cohn. Et la bande-son est pas mal non plus.

J’ai l’impression par contre que la bande-annonce disait tout déjà, et de façon plus rythmée... Mais quand même, c’est intéressant de voir cette ascension, comment Roy Cohn va lancer Trump et le « former » ; je me disais même que ce film pourrait avoir comme sous-titre : « la fabrique d’un champion » ou d’un « gagnant » – le mot qu’utiliserait Trump, dans le film en tout cas, serait plutôt celui de « tueur », sans quoi on est un « perdant ».

Intéressant, donc, et je trouve que ça vaut le coup de ce point de vue là. Après ça a quelque chose d’assez « amusant » – mais en même temps un peu « effrayant » en fait – d’entendre de la bouche de ce Trump-là des expressions qu’on a beaucoup entendues nous aussi, dans les médias, dans le réel de son mandat de Président des USA.

De Roy Cohn Trump aurait finalement appris qu’il faut toujours : 1/ attaquer, 2/ que la vérité c’est que je dis et donc toujours nier ce qu’on vous reproche, ne jamais rien avouer, et enfin 3/ ne jamais se considérer comme vaincu – et donc attaquer de nouveau et se battre toujours. Au nom d’une certaine grandeur de « l’Amérique » et de la démocratie, bien sûr ! Quitte à considérer alors toutes autres règles – et donc même les lois – comme secondaires et relatives à ce bien plus grand !?

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