Homélie samedi 22 mars 2025

Samedi de la 2ème semaine de Carême

Pèlerinage jubilaire de jeunes de Saint-Jo - Isèreanybody? à Grenoble jusqu’à la cathédrale Saint-Maurice de Vienne

Mi 7,14-18.18-20 / Ps 102 (103) / Lc 15,1-3.11-32

 

Dans la 1ère lecture, on a entendu cet appel à nous laisser conduire par Dieu lui-même, nous laisser conduire jusqu’aux verts pâturages de son pardon et de sa miséricorde.

Ce qu’illustre bien cette parabole qu’on vient d’entendre. Ce fils qui va faire retour vers le Père et qui va faire la joie de ce Père qui l’aime, quoi qu’il ait pu faire, y compris se détourner de lui et dilapider ses biens ; ce fils qui ne se jugeait même plus digne de ce Père aimant, même plus digne d’être considéré comme son fils ; ce fils que son frère refuse d’accueillir et de reconnaître comme frère...

Ce fils qu’on appelle le « fils prodigue » c’est pas tellement l’appel de Dieu qui l’a fait revenir ou qui aurait été premier ; c’est plutôt l’appel du ventre ! Mais plus sérieusement, c’est le souvenir que son père est bon, même avec les ouvriers.

Alors il prend sur lui et sur son honte. C’est même une question de vie ou de mort, en fait. Alors il prend la route. Et là il va découvrir que le Père l’attend. Parce que le Père l’aime !

C’est ce que nous avons été invités à vivre ce jour et notamment cet après-midi. Ce retour au Père, qui appelle à descendre dans nos profondeurs et notre misère, pour oser mendier son amour, et en faire l’expérience.

Le Père nous attend. Quoi que nous ayons pu faire. Quoi que nous ayons pu vivre.

Et le Père veut que nous entrions dans sa joie, sa joie de notre retour mais aussi la joie du retour du frère, celui qui m’a fait mal, qui m’a abandonné, qui m’a peut-être trahi...

Alors c’est vrai, je me suis dit que cette parabole aurait été une belle introduction à notre démarche jubilaire de cet après-midi ; elle est aussi une belle illustration, et même une belle ressaisie, de ce que nous avons pu vivre.

Et si jamais ce retour au Père aurait été trop difficile encore pour certains, ou pour nos rechutes à venir qui parfois nous découragent, puissions-nous entendre et réentendre tout-jours l’amour du Père qui nous attend et qui ne juge pas, puissions-nous entendre et réentendre tout-jours sa miséricorde et cette joie promise. Puissions-nous alors oser faire et refaire le pas, par exemple lors de veillées miséricorde à venir – à Saint-Jo (30 mars et 13 avril) ou ailleurs. Amen.

De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet
De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet

De la chapelle Saint-Maxime (Chuzelles) à la cathédrale Saint-Maurice, via ND de Pipet

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