Mon coeur a déménagé

Franchement, j’ai bien aimé. Un bon p’tit polar de Michel Bussi avec quelques accents de style qui font que ça sonne par moments un peu comme un conte. C’est plutôt réussi et très agréable à lire. Certes ce n’est pas de la grande littérature, mais ça joue son rôle : on passe un bon moment, c’est une belle petite lecture pour se coucher tranquilou en lisant quelques pages toutes simples.

C’est pourtant l’histoire terrible d’Ophélie, cette enfant dont la maman était violentée par son père alccolique, qui est morte en prenant la fuite sous les coups. Le père a avoué le meurtre, il est en prison, et elle, Ophélie, a été placée dans un centre d’accueil. Alors oui, c’est son père qui est accusé, mais pour elle il n’est pas le seul assassin, il u a aussi ce M. Vidame, le monsieur qui avait la tutelle de leur argent familial et que la maman d’Ophélie a supplié de l’aider ce soir là, terriblement apeurée, sûre que son mari allait la tuer. Mais il l’a laissé, il est rentré chez lui ; et ça, Ophélie ne peut lui pardonner, elle est prêt à faire justice elle-même, c’est même ce qui la maintiendrait vivante...

Alors nous voilà embarqués avec elle et chacun des personnages qui l’entourent ou qu’elle rencontre, embarqués dans son enquête et dans son histoire. Et c’est bien ficelé tout ça, on est entraînés et tenus par le récit jusqu’au bout, avec des petits rebondissements pas mal du tout. Franchement ça donne un bon petit polar, tout simple mais bien vu. Moi j’ai en tout cas passé un bon moment.

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Michel Bussi, Mon coeur a déménagé, Pocket, janvier 2025 (Les Presses de la Cité 2024), 479 pages (petit format), 9€20.