Entre les lignes

 

C'est une histoire d'amour impossible et qui n'aurait pu durer – vu l'époque et le contexte. Un amour passionnel. Une histoire, aussi qui, entre les lignes, en raconte une autre...

Nous sommes en 1924, en Angleterre, dans un milieu aristocratique où les combats n'ont pas épargnés ces familles là non plus. C'est l'histoire de Jane, une jeune femme qui travaille comme bonne dans une de ces familles et qui va devenir libraire puis écrivain. Fille sans père, peut-être fruit d'un amour passionnel ou d'un amour de passage, elle rencontre Paul, le fils d'une des familles voisines. Il doit épouser Emma... sauf qu'ils s'aiment. Et c'est l'histoire de leur passion. Jusqu'au drame.

La photographie – portraits et émotions – est magnifique. La distribution l'est tout autant*. Mais pour le reste c'est un peu prévisible, on se doute de ce qui vient, et les scènes de l'amour certes sont très belles mais un peu longuettes... Dommage... Et ce qui me venait, un peu durement il est vrai, c'est une sorte de : tout ça pour ça... Bon... Sans doute faut-il consentir à entrer dans le temps tel qu'il nous est offert et tel qu'il veut bien défiler, se laisser faire, se laisser conduire... Sans doute... En tout cas j'en suis sorti déçu, même si après coup me reviennent des images, des émotions, telle scène... que je trouve touchantes et très réussies...

* Un film d'Eva Husson avec notamment Josh O'Connor dans le rôle de Paul, que j'ai trouvé troublant, magistral, très touchant dans son rôle. A ses côtés c'est Odessa Young qui interprète Jane, au service du couple Niven : Colin Firth et Olivia Colman. Une très très belle distribution.

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