Tu ne mentiras point

Tu ne mentiras point

Cillian Murphy est décidément un très bon acteur. Il incarne ici Bill Furlong, un père de famille qui dirige sa petite entreprise de livraison de charbon. Nous sommes en Irlande en 1985. Dans la petite ville où il habite avec sa femme et ses filles il y a ce couvent où sont placées des jeunes filles tombées enceintes. Que vivent-elles et que deviennent leurs petits, c’est bien la question...

Un jour Bill prend conscience de ce qui là semble se passer, et remontent en lui des souvenirs de son enfance, des moments douloureux de son histoire, qui vont le hanter. Avec cette question : que doit-il faire ? Se taire et assurer la tranquillité pour sa famille, ou quoi d’ailleurs ?

On en ressort un peu sans-voix. Entre la plongée dans son enfance à lui et cette tension et ce silence pesant autour de ce qui se joue-là avec ce couvent...

Ce film de Tim Mielants – dont on pourra regretter la traduction du titre un peu étonnante et pas très juste – est dédié à toutes ces jeunes filles qui furent placées de force dans les écoles de la Madeleine, en Irlande, et aux enfants qu’elles mirent au monde et qui leur furent enlevés...

Après, ai-je aimé ou pas ? Oui, plutôt. Mais c’est vrai que c’est sombre et ça pourrait paraître un peu pesant par moments. Ceci étant, il y a quelques très beaux passages musicaux, une très belle photographie aussi ; et, je le redis, Cillian Murphy est excellent, notamment quant aux émotions qui le traversent et quand il semble se perdre dans ses pensées et ses souvenirs...

 

Pour rappel, Cillian Murphy tenait le rôle principal dans l’excellent Oppenheimer pour lequel il a d’ailleurs reçu plusieurs prix, dont l’Oscar et le Golden Globe du meilleur acteur.

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