Homeland

Amateurs de suspens et d’espionnage, amateurs de séries, celle-ci est pour vous, si vous ne la connaissez pas déjà ! Ça a déjà quelques années (2011-2020), mais moi je découvre. Et franchement, les deux premières saisons – de huit ! – sont vraiment bien menées, avec un bon scénario plutôt bien ficelé, et des personnages à la fois attachants et intrigants...

Carrie Mathison (Claire Danes) est agent-analyste à la CIA. Elle traque depuis des années un terroriste du nom d’Abu Nazir. Elle serait prête à tout pour l’arrêter. Ce qui la caractérise aussi c’est qu’elle aurait reçu les confidences d’un prisonnier en Irak qu’un soldat américain en capture aurait retourné sa veste. Son problème c’est qu’elle n’est pas très stable émotionnellement, voire un peu beaucoup parano, pas très stable affectivement non plus, et que parfois elle va même outrepasser ses droits professionnels…

Et il y a ce militaire, Nicholas Brody (Damian Lewis), qu’on va découvrir lors d’une opération, enfermé et disparu depuis 8 ans, et qu’on pensait mort… Pour elle ça ne fait aucun doute, c’est lui, auquel cas il est un grand danger pour la sécurité nationale – elle aura du mal à en démordre. Sauf qu’il a plutôt l’étoffe d’un héros national même s’il ne supporte pas de se plier à ce jeu là.

Il lui faut apprendre à retrouver une vie normale – si tant est que ce soit possible. De même pour sa famille. Or le traumatisme est important, et plus rien, justement, ne pourra être comme avant. Sans même parler de tout ces petits secrets qu’il préfère taire plutôt que de ne pas être compris… ou sans parler des rôles qu’on voudrait lui faire jouer dans cette guerre contre le terrorisme – cette course, et même ce contre-la-montre. 

C’est haletant et prenant, et ça ne manque pas de rebondissements ; les deux premières saisons  en tout cas – et déjà (et qui forment visiblement un premier ensemble)… À suivre !