Vivre vite

Voilà une lecture un peu surprenante. C’est pas mal mais sans plus. C’est étonnant dans la forme mais c’est plutôt bien vu et bien raconté. On peut dire que c’est pour une part plutôt original mais sans grande surprise pourtant…

Brigitte Giraud raconte là son histoire. Le décès de son mari Claude 20 ans auparavant. C’est donc plus un récit qu’un roman au sens strict. Mais suffisamment bien raconté – donc un peu romancé ? – pour que ça lui vaille le Prix Goncourt 2022.

Le récit commence le jour où Brigitte Giraud consent à vendre cette maison achetée quelques jours à peine avant le décès de Claude et dans laquelle elle vécut seule avec leur fils. Lui revient tout ce qui alors s’est passé et tous les « si… » qui lui martèlent la tête. Et chacun d’eux devient un chapitre de ce récit. Avec elle on tente de comprendre ce qui ce jour là arriva ; elle nous le raconte au fil des souvenirs et des questions. 

Ça se lit plutôt bien même si je ne suis pas sûr d’avoir accroché plus que cela avec la mise en récit de ce qui là se dévoile à nous. Même si j’étais content d’aller jusqu’au bout.

En plus – et même si ça n’a rien à voir – j’ai été gêné dès le départ par le titre ; pas tant d’ailleurs le titre en lui-même que le fait d’avoir lu un autre roman du même titre, il y a quelques années, l’histoire d’un autre homme qui lui aussi mourut trop jeune et trop vite – je ne vois en dis pas plus, vous laisse suivre ce lien pour voir de quel roman de quel auteur il s’agissait…

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Brigitte Giraud, Vivre vite, J’ai Lu, décembre 2023 (Flammarion, 2022), 189 pages (format poche), 7€40.